mercredi 6 mars 2013

Koh phi phi full moon party ou full room pity

Koh phi phi, l'île idyllique que l'ont voit sur toutes les cartes postales, un oasis merveilleux où il fait bon aller à la plage et boire des mojitos en festoyant... Euh non! En tout cas ce n'est pas le souvenir que j'en aurai, pour moi ce paradis est devenu l'enfer assez vite.

Suite 26 février 2013 - J135 a hell of a paradise...

Donc, je me suis installée dans ma chambre d'hôtel et j'ai croisé le couple de canadiens du catamaran, nous avons été à la plage, 2 minutes après notre arrivée, la tempête à frappé, une pluie torrentielle qui décoiffe. Une fois le déluge calmé, nous avons marché sur la plage, sean attendais son jumeau. Plus tard, je suis retournée a mon hôtel, me demandant si j'avais vraiment le goût d'aller faire le party ce soir pour la pleine lune. Je trippe pas me pointer dans les bars seule, je vais peut être trouver sean et francis mais y'a des chances que non. Puis facteur sécurité, j'aime mieux pas trainer seule dans les bars sur cette île, rappelez-vous les deux soeurs décédées...

Je fini par sortir et aller dans un café avec internet afin de décider ce que je voulais faire. Je prend un drink en solidarité avec le party et je mange un pain aux bananes tout chaud avec beurre. Je sais, drôle de mix mais je fais pas attention à ça en voyage. Le drink est quand même fort, je me sens un brin étourdie et vraiment fatiguée en moins de deux. Je décide de rentrer dans ma luxueuse chambre avec fan qui grince et papier cul pour les toilettes communes non compris. Au yiable le party je me sens plus ou moins bien.

Mais plus ça va, plus j'ai mal au coeur et je me sens chancelante. Ouff, je me couche afin de faire passer tout ça... Et hop une gravol. Mais je me reveil en sueur 1 heure plus tard et je ne puis contrôler ma nausée alors... Je fini par renvoyer comme je n'ai jamais renvoyé, dans un sac méticuleusement placé dans ma poubelle de chambre d'hôtel minable. Vive les toilettes communes... Je me sens ensuite vraiment assommée et j'ai des crampes.

Bonyenne, y'avait-il du deet dans mon drink? Je panique un peu car je n'arrête pas de vomir. Si bien qu'à 3 heures du mat je fini par avoir un break et je décide de sortir acheter de l'eau et voir si la clinique est ouverte. Je me sens pas safe dans ma petite chambre et y'a personne à la réception pour m'aider. Je me rend vite compte que les rues ne sont pas plus securitaires, tout est noir, le monde se promène claudiquant tel des zombies où encore gueulant comme des gros côlons. Je croise quand même deux visages connus mais ils sont aussi en stade affecté alors je continue ma route. Une personne me dit que l'hôpital est ouverte, une autre non. Je suis affaiblie et je fini par retourner à mon hôtel me disant que c'est peut être plus dangereux de me promener dans ces ruelles à cette heure là.

Bon alors j'ai fini par m'asseoir dans le corridor pour charger mon i pad (mon seul moyen de communication) et y'a un type salement amoché qui vient s'asseoir à côté de moi. Il est disons très confus et je voudrai pas dire mais, il délire grave. Il ne sais plus où est son hotel, il s'est cogné et fendu le front, il a des écorchures un peu partout et semble bien démunis. J'essaie de l'aider mais il ne veut rien savoir de mes options, exemple, tenter d'aller à l'hôpital de nouveau. Finalement, je ne peux rien pour lui et je suis pas en forme non plus alors je le laisse là en lui souhaitant bonne chance...


27 février 2013 - J136 plaies de lit

Quelle horrible nuit, j'ai somnolé à intermittence et j'avais l'intention de quitter ces lieux ce matin mais lorsque je me lève pour aller à la réception, j'ai peine à marcher... Je vais donc rester allitée une journée et une nuit de plus histoire de reprendre mes forces. dans une chambre qui empeste et ce n'est pas vraiment pas ma faute car y'a un refoulement d'égout dans la rue... Rien pour aider ma nausée. Je suis tellement restée dans mon lit que j'avais des courbatures assez intenses. Aussi, j'ai loué le film the beach sur i tune, histoire de me changer les idées. J'ai mangé un peu de riz blanc, que j'ai failli restituer ensuite. J'ai été voir le médecin en PM juste pour être sûre que tout est beau et y m'a prescrit des antibios et d'autre medocs... Ça allait si bien depuis 3 semaines... Mon système à pas tenu plus longtemps. Je soupçonne le café glacé bu à la plage d'être le coupable, il y avait des guidi blancs qui flottaient mais je me suis dit bahh, ça goute bon alors!


28 février 2013 - J137 the great escape vers koh Lanta

Ce matin, je dois d'abord tenter de manger une toast et la garder, faire mes bagages et prendre le ferry pour une autre île, où mon sort sera, je l'espère, meilleur. Donc avec mon sac sur le dos, en tentant de pas collapser au milieu de la rue, je me rend jusqu'au port, une femme voit mon billet vert, me l'arrache des mains et me pointe un des bateau. Je m'embarque donc, avec plus d'une centaine d'autres passagers pour une croisière d'une heure seulement, mais croyez-moi, c'est bien assez dans mon état.

Puis on arrive sur l'île de ma rédemption. Un jeunot en moto tien une pancarte avec mon nom, je suis en route en moins de deux.

À mon arrivé à l'hostel, on m'accueille par mon nom et je me sens tout de suite mieux car tout le monde est bien sympathique. L'hostel est flambant neuf, c'est propre, mais y fait chaud un peu dans les dortoirs. Je rencontre mes deux nouvelles colocs, deux blondinettes de l'Estonie bien gentilles qui m'invitent tout de suite à me joindre à elles demain pour un tour en scooter. Je peux bien essayer ici, le traffic est assez molo comparé à partout ailleur, et y'a une seule rue qui fait le tour de l'île! Ce soir, je vais manger avec mes deux nouvelles compagnonnes, du riz, encore du riz pour être gentille avec mon bid. Puis soirée ciné à l'hostel. Je vais finalement voir le "remake" de spiderman que j'ai jamais compris pourquoi ils en ont fait un aussi vite...









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