vendredi 11 janvier 2013

Battambang (pas besoin d'en rajouter avec un nom demême...)

7 janvier 2013 - J87 arrivée à Battambang

Ce matin, moi et Bianca on se rend toutes deux à la station de bus mais pour prendre des bus différents. Elle part vers Siem reap et moi vers Battambang. C'est donc un autre adieu comme il y en aura beaucoup dans ce voyage.

Donc en voiture! Un monsieur est installé côté fenêtre, le siège que j'ai choisie. Il fait semblant de ne pas comprendre alors que je lui mime que c'est ma place. Un agent Du bus intervient, le bonhomme est un peu fâché (t'avais juste à acheter ton billet avant l'ami!). Je m'installe sur mon siège de cuirette collant, un rideau de dentelle qui en à vu d'autre frotte un peu sur ma tête ce qui m'agace vraiment. Les autobus sont toujours décorés différemment. Celui-ci je l'ai surnommé happy couples bus. Il est tapissé de photos de couples souriant habillés en habits de bal et d'images de fleurs. J'en ai donc pour 6 heures à endurer un DVD interminable de chansons à l'eau de rose avec karaoké + vidéoclip cheezy irritant. Il y a eu aussi une passe de stand-up comique de travestis (le tout en khmer bien sûre...).

La rengaine de la voyageuse solitaire...
Puis sur le chemin arrêt pipi, ce qui signifie pour moi; mettre mon sas à dos devant, baisser les culottes et pantalons sans que ça traine sur le sol humide, grimper sur le petit monticule de toilette sans glisser car c'est mouillé et je risque de me retrouver le pied dans la cuvette turque, m'accroupir, vérifier que je ne me pisse pas dessus, calculer mon jet pour pas en splasher partout, m'essuyer avec le papier que j'ai préparer à l'avance, remonter mes culottes laborieusement, débarquer du monticule, flusher avec le ti bol qui flotte dans le réservoir d'eau douteuse, sortir et me désinfecter les main au purel pour me donner une fausse sensation de propreté... Ouff pas évident!

À mon arrivée, comme toujours exténuée par la trajet, je pogne les nerfs contre la pléiade de chauffeurs de tuktuk harcelant. Je regarde la map et ça l'air petit comme ville. Je prend donc mon bagages à deux main et je fais de moi une vrai backpakeuse, je marche vers mon hôtel un sac derrière, un sac devant. En moins de 10 minutes je suis rendue à destination, facile! Je visite les chambres et dortoirs de l'hotel Chhaya. 2$ le dortoir, 4$ la chambre simple privative. Pour la différence de prix, je décide de me payer le luxe d'une chambre privée.

Je vais me promener un peu pour luncher. Je me booke un tour de vélo pour le lendemain et un spectacle de cirque pour ce soir. Je n'ai aucune idée de ce que c'est que ce cirque mais j'en ai entendu parler dans le lonely planet.

Donc le soir venu, je rencontre deux autres filles qui vont aussi au cirque. Il s'avère que ce sont les deux filles qui sont aussi inscrites au tour de vélo! Une hollandaise, Ana et... Une Québécoise de Brossard nommée Julie! C'est la première Québécoise qui voyage seule que je rencontre depuis le début de mon trip!

Le spectacle de cirque est présenté par une école locale qui aide les jeunes défavorisés. L'organisme est impliqué dans diverses projets tel qu'une école de musique. La présentatrice nous dit que 2 élèves sont présentement à l'école du cirque du soleil à Montréal!

Le spectacle met en scène des jeunes de 10-18 ans, la mise en scène est un peu désordonnée et quelques figures manques de synchronisation mais les jeunes ont le sourire constant et semble bien s'amuser. Un cirque humain dans tous les sens du terme et des moment aussi impressionnant! On est loin du cirque du soleil mais au lieu des clowns fatiguant dans les interludes,des ti gars font leur chorégraphie vêtus d'une grosse couche pampers ( un peu inusité faut l'avouer!).

Nous avons passé une bonne soirée, je recommande d'aller voir ce cirque lors du séjour à Battambang!

8 janvier 2012 - J88 countryside & one million bats

On le lève tôt moi et Julie pour prendre un petit déj. Au café avant de partir en vélo. Il y a deux autres personnes qui se joignent à notre trio du cirque. Le tour est avec la compagnie Soksabike. Oui ça me coûtera le double du prix de si j'avais juste engagé un tuktuk mais ce sera combien plus agréable et de plus ils viennent en aide à divers organismes et écoles avec l'argent. Une autre bonne cause! Puis j'ai envie de bouger un peu, disons que je vais avoir besoin d'une remise en forme intensive au retour à la maison. Ils nous fournissent des vélos de montagne presque neuf, les casques, les dégustations sur le chemin et les bouteilles d'eau.

En général Battambang est plus rural que les autres villes que j'ai visité mais avec ce tour, on voit vraiment les petites communauté des alentours et leur train train quotidien. Le but du tour est de voir la campagne mais aussi les artisants locaux qui y produisent divers produit avec les moyen au minimum.

Premier arrêt les feuilles de riz, une petite cabane, une femme et son mari, de la pâte de riz cuit vapeur sur un linge, ensuite étendues sur une plaque pour le séchage au soleil... Le tout machinalement jusqu'à la tombée du jour. Puis plus tard cossé qu'on fait avec ça?? Oui! des bon springs rolls!

Ensuite, production de bananes séchées. Une femme assise sur une table, un chapeau, des centaines de bananes, un couteau affûté, de mince et fine et translucides tranches de bananes, étendues sur une plaque pour le séchage au soleil. Le tout consécutivement jusqu'à épuisement! Mais quel délice, j'en ai pris pour mon snack demain dans le bus!

Puis nous arrêtons à la fabrique d'alcool de riz. Nous y sommes restés brièvement car les dengues maringouins nous ont attaqués comme jamais! Mais en dehors de la manufacture se trouvait un spectacle plus impressionnant. Des enfants plein la rue, un peu gênés par les étranger. Puis venant d'une cabane en bois délabré, un système de son trop bon pour la situation se met à cracher un gamnam style à rompre tous les tympans. Les enfants se précipitent donc, pour aller danser et sauter dans tous les sens dans cette disco rurale improvisée. Voila, cette même toune, elle dégourdie même les plus timides! Le plus agréable de ce genre de promenade ce sont les enfants qui nous courent après en nous criant heeeeellllooo, ils veulent absolument qu'on les salue, ça nous réconcilie avec la pure gentillesse des gens de ce pays.

Après c'est l'arrêt pour mettre à l'épreuve nos sens et notre tolérance. La fabrique de pâte de poisson, on la sent de loin. Et de proche ben, on aime mieux pas respirer. C'est assez épouventable, les deux Québecoises n'avons pas fait honneur à notre patrie en s'enfuyant de ces lieu avant de gerber. Ils mettent les restes de poisson dans une immense cuve puis font macérer avec les épices et l'eau pendant une semaine. Imaginez... Ensuite nous arrêtons à une table où nous attendent diverses bibittes à déguster (j'ai plus que déjà donné avec les tarentules...) puis des souris séchées au soleil et cuites... Vraiment écoeurant... Encore là nous avons regarder les autres y gouter... J'aime bien le fait d'être rendue pas mal végétarienne, ça me donne une bonne excuse.

Pause pipi puis, une immense table remplie de fruits locaux nous attend pour collation. On se dirige ensuite vers un autre Killing field. Un monument qui relate les fait du génocide tel un chemin de croix, une stupa contenant encore des crânes et squelettes des victimes. Entouré de campagne luxuriante.

Dernier stop à ma demande car ils voulaient subtilement l'esquiver par manque de temps: le gâteau de riz en bambou. Mon favoris! Ils font une préparation de riz collant au lait de coco qu'ils mettent dans un morceau de bambou pour le fait cuire. Ensuite on épluche le bambou pour savourer cette mixture collante et délicieuse.

Superbe début de journée car après tout il n'est que 13h00! Il fait 38 C et la journée es encore jeune. Nous allons manger un Amok végé au central café, il nous le serve dans un noix de coco, rien de moins. Succulent. Puis tout le groupe est d'accord pour partager un tuktuk et aller vers d'autres aventures un peu plus touristiques cet après-midi!

Donc après le lunch, nous sommes repartis. En route vers le Bamboo train. Activité favorite des voyageurs sur le site tripadvisor, nous savons que ce ne sera rien d'incroyable mais sommes curieuses tout de même. À première vue, ce qui fait le plus peur c'est que ça l'air pas mal boboche et y'a rien de sécure la dedans. Une plateforme en bambou, deux set de roues apposés sur les rail et hop, en voiture! Au début je cris "plus vite" comme une enfant à la ronde, ensuite je ne parle plus un peu estomaquée que cet engin incertain aille si vite! Les rails ne sont pas vraiment en bon état. Les habitants se servaient de ce moyen de transport jadis pour la connexion entre les grandes villes, les routes n'étant pas très belles. Si un autre bambou bolide arrive, il faut débarquer de la track et tout réinstaller ensuite. Amusant comme manège mais facteur sécurité "0". Ouin, 5$ pour un aller retour c'est un peu trop demander mais bon...

Dernière destination de la journée, les killing caves. Ben oui encore une affaire morbide... On monte une montagne, il y a plusieurs temples et buddha commémoratif puis on peut visualiser l'immense grotte où des milliers de victimes on périt. Ils était jetés d'en haut de la montagne dans un trou. Mais principalement, nous sommes venus assister à un phénomène qui se produit tous les soirs après le coucher du soleil en bas de la montagne. Nous nous installons, tous curieux, devant la falaise, il y a un gros trou visible, dans cette grotte grouilles des chauves souris par million. Et à 18h00 pile, comme prévu, un torrent impressionnant de petit vampire volant vers leur nourriture sortent du trou. Ça ressemble plus à une tornade dans les airs, elles se suivent formant un tube obscure dans le ciel. Après 20 minutes, elles sont encore aussi nombreuses à sortir de leur cachette. Vraiment impressionnant! Rien à voir avec les quelques chauves-souris que j'aimais observer le soir de la terrasse chez mes parents. On repart ensuite dans notre bat-tuktuk pour retourner à l'hôtel après une journée de découvertes bien remplies. S'achève déjà mon séjour à Battambang, que j'ai Squeezé dans mon itinéraire, ça en valait le détour!

Note: cossé ça ste nom là Battambang?
Le nom Battambang veut dire bâton perdu. La légende dit qu'un homme noir faisait de la magie à l'aide de son bâton. Le bâton avait le pourvoir de détruire tout ce qu'il touchait. En arrivant dans cette région, le magicien à perdu son bâton et ne l'a jamais retrouvé.... Voilà! En général, les habitants aiment bien raconter des petites histoires folkloriques comme cela...































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