Retour a Delhi difficile!

31 octobre 2012- J17

Ce matin, je quitte la tranquillité de rishikesh pour le chaos de Delhi. Et c'est peu dire. Déjà pour entrer dans le train c'était la bousculade, après ça à pris un bon 45 min avant que tout le monde soit installé tellement c'était le bordel, puis pour terminer y'a eu une super engueulade de 30 min juste à côté de moi. On en discutait récemment et t'es pas dans un transport en commun en Inde si y'a pas une engueulade solide.

Mon arrivée à New Delhi a donné raison aux livres/guides qui nous parlent des différentes à arnaques. Un premier chauffeur me dit oui oui je tamene a ton hôtel pour 50 rps. Mon hôtel est tout près de la gare. Ensuite, il me dit mais c'est super sombre et cest une petite rue donc donc te montre un autre et si t'aime pas après on va à ton hôtel : NON ! J'étais pas pentoute contente et je suis desendu du rickshaw en marche en lui lançant quelques insulte. Ensuite un autre veut me charger 100rps, un autre 80 ce qui est excessif je le sais! Puis finalement je trouve un vélo-rickshaw qui me dit ok pour 50rps. Il a aucune idée ou y s'en va et il fini par revirer de bord car il est passé tout droit et la y me dit: 150 rps parce que plus long. What! Alors la je suis pas contente et je lui dit que je débarque et je lui donne rien si c'est comme cela. y fini par m'apporter à mon hôtels et je descend et il s'essait encore avec 100rps. Je lui donne 50 et je lui dit que si il avait été gentil je lui aurait donne plus ... Argggg! Finalement mon hôtel est vraiment à 10 min de marche et il paraît que c'est supposé coûter 20 rps seulement. Demain am je me risque à marcher je crois car je sais pas ce qui est le plus sécuritaire.

Je suis justement retournée à la station de train pour aller au bureau du tourisme acheter mon billet de train manquant. Et exactement comme le lonely planet le dit: un homme me dit qu'on peut pas acheter de billet et que je dois aller à une autre agence, je lui dit merci mais je vais aller voir quand même. Évidement c'était pas vrai... J'ai attendu 1h30 pour acheter un billet mais je préférais cela à me faire rouler une fois de plus par ces profiteurs qui voient mes cheveux et ma face pâle et qui se disent ah Ben en voilà un beau poisson exotique.

Juste marcher dans la rue c'est un stress intense, tout le monde te parle et veut te vendre qqchose. Un gars futé ma demandé où j'avais acheté mes sandales, j'ai répondu au Canada et c'était trop tard : ah! You're from Canada!! J'ai du encore pratiquer la marche rapide pour m'en sortir.

Guide de survie à Delhi pour une femme solo:
- ne jamais se retourner quand on entend un yes madame ou un Hello! La technique que j'utilise dans les bars au Québec quand les gars deviennent un peu geurlot : No eye contact, prévaut aussi en Inde. Un regard et c'est fini, tu es intéressée!!
- marcher droit devant avec un champs de vision incluant où on met les pieds et ce qui s'en vient en avant car soit on met le pied dans la merde ou dans un trou ou soit on fait un face à face avec une moto.
- toujours avoir l'air de savoir ou on va et ne pas arrêter de marcher car aussitôt qu'on s'arrête, les vautours s'amènent.
- si on entend un Klaxon prendre pour acquis qu'on est dans le chemin.
- Pis finalement, venez donc pas a Delhi tu seule !! Ça c'est un bon conseil!

Je voulais aller au fort rouge en pm mais ça ma coupe l'envie Ben raide !! Juste le fait que je devrais dealer avec un rickshaw...

Je n'ose pas sortir de ma chambre... Et y'a pu d'électricité au secours!!

Je sors finalement, j'ai un but précis, marcher jusqu'au resto Métropolis a 5 minutes de marche. Pas, évident, aussitôt que je sors j'ai l'impression d'être un ti poisson qui traverse un banc de requins voraces. Ouff je suis arrivée saine et sauve. Je sais pas si je vais m'habituer ...

Ps pas de photos, pensez-vous vraiment que je vais sortir mon appareil photo et arrêter de marcher !!!!

Hari Om - Ashram blues

30 octobre 2012 - J16

Voilà, ma retraite tire à sa fin, un dernier repas en assise en indien ce soir et demain au lieu à l'heure du yoga, je me dirigerai vers Haridwar afin de prendre un train pour Delhi. Escale obligée d'une nuit pour aller à ma destination: Agra. Où je verrai le majestueux Taj Mahal. Ça me dit rien de retourner à Delhi mais il n'y avait plus de trains direct.

J'ai trouvé mon expérience des plus relaxante mais aussi très instructive. Je comprend mieux la philosophie du yoga ainsi que la pratique de la méditation. Après 10 jours, finalement je trouve qu'il aurait été encore plus bénéfique de rester bien plus longtemps.

Je vous laisse avec le top 3 des fous rires évités de justesse en prenant quelques grandes respirations. Et il y en a eu beaucoup. Probablement car c'est tellement calme et sérieux comme environnement que toute situation drôle devient hilarante.

# 3
Lors d'une cérémonie religieuse, le prêtre dit ses prières et ses chants, tout le monde est sérieux et regarde le rituel avec respect. Un moment donné, son cellulaire se met à sonner avec une sonnerie intense de Bollywood dance et ... il répond! Il se met à parler en continuant à agiter la flamme dans les airs. Comment tuer un moment sacré.

# 2
Comment ignorer les 3 françaises d'un certain âge qui flatulaient sans cesse durant les poses de yoga, surtout celles les fesses en l'air. Ma coloc les a surnommées les "old french ladies farting".

# 1 le fou rire des fous rires
Un des professeur qui est aussi pas mal celui en charge des étudiants nous répétait sans arrêt de ne pas tomber endormi durant les pratiques de relaxation ou de méditation. Lors d'une pratique de respiration après le dîner " digestive breathing" on entend tous un ronflement pas subtil. Ben oui, le prof ronflait comme un moteur de rickshaw!! Trop drôle, on en revenait pas. Je l'ai aussi surpris lors des méditations à cogner des clous ihih. Une des étudiante l'a surnommé "the confuse man".

Miss calinours (miscelleneous dit à l'indienne)

Premièrement, avant de continuer mon blog, je voulais spécifier que ce que je raconte en ces lignes c'est uniquement le fruits de mes perceptions et je ne veut pas froisser personne ! Même que desfois je me retiens de dire certains commentaires...

26 octobre 2012 - J12
> Horreur vers l'hosto

J'ai décidé d'accompagner ma coloc de cottage à l'hôpital ce jour la car elle avait qqchose à faire vérifier. Je me suis dit que si j'avais besoin d'aller à l'hosto, j'aimerais bien que quelqu'un m'accompagne mais aussi je voulais expérimenter le transport en commun et le système hospitalier indien. On devait prendre 2 rickshaws différents et un bus pour s'y rendre.

Une fois assises dans le 2ème Rickshaw au marché du centre ville, nous attendons le départ. Déjà de sortir du Ashram c'était un dur retour à la réalité: Le bruit, respirer de la poussière, les gens qui vivent dans des cabanes au bord de la rue... Mais voila qu'un monsieur vraiment amoché s'approche du véhicule, il a les doigts crochus et les yeux bouffis. Il commence à crier des paroles incompréhensible et il se fracasse la main droite avec force par terre sur le béton en gémissant de douleur. Il n'y va pas de main morte... (Scusez le jeux de mot). La scène me choquais mais je n'arrivait pas a détourner les yeux, j'étais en train de réaliser que je suis bien loin de chez nous et que c'est ça aussi l'Inde. Je me tourne la tête pour regarder ailleurs et un type dégobille son déjeuner devant mes yeux! Vraiment horrible ce tableau. Nous restons ensuite un bon moment en silence puis je me rend compte que je tiens mon sac un peu trop fort !

Ensuite nous arrivons à l'arrêt d'autobus, comme toujours tout est désorganisé. On essai de trouver le bon bus, (tout est en indi) pendant que des Ti zenfants nous tirent le chandail pour qu'on mette de l'argent dans leur sceau de métal. On fini par trouver et s'installer, une gang d'homme fument un genre de haschisch, ça empeste.

Finalement l'hôpital ! Assez moderne, ma coloc est passé tout de suite voir le chirurgien! Ensuite, directo a la salle de prélèvement. Pas pire comme système! Bon y'avait quand même des éclats ce sang sur le drap de la civière sur laquelle elle devait s'asseoir mais elle m'a confié que son hôpital au Botswana est encore pire que ça!

Au retour, nous avons fait le chemin uniquement dans un rickshaw empilées une par dessus l'autre ( y'a 6 places pour des tites fesses et on était 8 en tout) pendant une heure! Ça pompe le diesel ces tuk-tuk ma foi!!

28 octobre 2012 - J14
> Kunja Puri

Dimanche est un jour plus libre que les autres au Ashram. Il faut encore se réveiller à 4h30 mais il y a moins de classe dans la journée. Nous avons décidé d'aller voir le temple kunja puri qu'on aperçoit du Ashram. Quand je dis nous je veux dire ma coloc du Botswana, une italienne et une française vivant à Singapour. Nous avons louer les services d'un taxi pour nous y amener. Encore là une chance que le chauffeur était a l'affût car la route sinueuse à flanc de montagne n'avait pas vraiment l'espace pour deux voitures. En plus des autres obstacles qui surgissent à tout moment sur la route. J'ai surtout aimé les pancarte nous avertissant des possibles glissements de terrain ...

Somme toute, ça en valait la peine pour la vue et pour respirer de l'air frais. Nous pouvions apercevoir les sommets enneigés des montagnes de l'Himalaya, magnifique. Le temple n'était pas si impressionnant mais encore une fois, je m'amusais a tenter de trouver la signification de tous les gestes et rituels posés par les pèlerins.

> Les soirées avec l'ancien

Chaque soir depuis quelques jours un vieux sage vient nous parler du sens de la vie et s'égarant dans ses histoires interminables. Il sort sans arrêt des mots en sanskrit et je sais jamais ou il s'en va avec ses paraboles. Il a vraiment le look père Fouras. Il commence ses discussions en chantant de manière déchaînée à la lueur d'une chandelle avec pour instrument des mini cymbales. Mystérieux personnage! Il ne s'est pas présenté donc j'ai aucune idée d'où il vient et son vécu mais il sait parler québécois car apparemment il a marié une québécoise. Quel est le but de la vie? C'est simple, c'est de mourir voyons!

La vie au Ashram et tout le reste

23 octobre 2012 - J9
> No me moleste mosquito

Aujourd'hui j'ai suivi les classes de façon assidue, j'étais même la quand mes profs ne se pontaient pas.

J'ai suivi les cours de manière assidue aujourd'hui mais je me suis fait de nouveaux ennemis face à la méditation. Les fuc%#*¥£ moustiques. C'est sûre que devant mon corps inerte ils doivent se dire : " hey regardez! Une proie facile " donc ils se donnent le mot et viennent me zzzillloner dans les oreilles. C'est lorsqu'un foutu futé mosquito m'est entré dans une narine que j'ai déclaré forfait. Moustique 1, méditation 0. Demain je viendrai armée de citronnelle et de deet voir s'ils sont aussi malins.

24 octobre 2012 - J10
> Il faut souffrir pour être spirituelle

Aujourd'hui journée de méditation intensive. Nous marchons une bonne heure au bord du Gange pour arriver à l'ancien Ashram de swami rama. L'endroit est beaucoup plus petit et plus calme, mais ici il n'y a pas de cours donnés, juste des gens qui viennent méditer ou faire des retraites de silence. C'est supposément un jour spécial pour le grand maître Swami Rama mais personne à été capable de me dire quoi exactement. Quoi qu'il en soit, ils ont invités tous les moines du coin à manger gratuitement. Ils sont donc tous là avec leur linges orangés et leur turban.

Ensuite c'est à notre tour de manger et aujourd'hui on mange vraiment à l'indienne. Ce qui veut dire que c'est épicé pour vrai et qu'il faut manger avec la main droite, pas d'ustensiles. Et surtout pas avec la main gauche, celle ci étant impure ( elle est utilisé lors des besoin naturels en toilette turque ...). C'est pas aussi facile que ça en à l'air, j'avais l'air d'un Flo de 1 an avec son premier gâteau de fête.

Nous avons fait aussi une marche contemplative. Euh c'est quoi ça vous me direz?? Ben j'ai pas pigé grand chose je dois vous dire. Marcher en silence une en arrière de l'autre super lentement en faisant des mouvement très leeeeennnnttt. Dans certaine situation je réalise que c'est n'importe quoi ce que je suis en train de faire.

Je dois dire que je suis en train de prendre la routine. J'ai jamais été très spirituelle. De venir dans un endroit comme celui la pour moi c'est plutôt intense. Je garde toujours un esprit critique scientifique face aux pratiques démontrées. Un prof disait que si on est ici c'est parce qu'en qqpart on souffre. Je ne sais pas trop pour quelle raison exacte je suis venue. À prime abord le but était de m'arrêter, de respirer et apprendre comment méditer. Je vois qu'un Ashram c'est bien plus que cela.

3 heures de yoga pas jour, des pratiques de relaxation et de respiration, des classes théoriques. Tout ça pour accomplir le but ultime: méditer plus de 2 minutes sans penser à ce qu'on va faire une fois que la cloche va sonner.

SO-HAM au Ashram

21 octobre 2012 - J7

J'arrive au Ashram juste à temps pour le dîner. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. En fait, ici c'est toujours au jour le jour, pas le choix de lâcher prise car on a l'information au compte goutte. Après mon inscription je vais dîner. La bouffe est bonne typiquement indienne et végétarienne!

Ça va faire une semaine que je suis végétarienne et je m'en sors bien! Je suis contente d'en faire l'expérience car je pense sérieusement le devenir ... On verra ! Je ne pourrais pas me passer des fruits de mersde et du poisson je crois.

Donc je fais la visite des lieux, on se croirait encore dans un autre pays. Les jardins sont luxuriant, des fleurs partout et les lieux sont paisibles. Je visite mon habitation pour le prochain 10 jours, c'est presqu'une maison! Le Ashram ressemble à un petit village de cottages tous pareils avec un bâtiment principal où se donnent les cours, une cafétéria et un collège ! Un vrai campus universitaire. Ce que j'ai vu de plus proche c'est le campus de Havard ahah. Certains peuvent faire des études supérieures en méditation! 3 - 5 ans de retraite en programme intensif. Impressionnant vraiment.

Ils me donnent mes plats et ustensiles en acier que je devrai trainer. Je fini par rencontrer mon "orienteur" qui m'explique mon programme. En Bref, y'a une cloche qui sonne à 4h00 am et ensuite les activités et cours commencent à 5h00 am pour se terminer à 21h30... Fini la grâce matinée. Et on dors quand dans tout ça ? Un professeur nous explique plus tard qu'on a besoin de très peu de sommeil dans une retraite comme cela... Yahhh Right! C'est sûre que pour toutes les fois que je tombe endormie dans les périodes de relaxation ça compense. Mais non si je tombe endormie ce n'est pas le manque de sommeil, c'est que je ne suis pas assez concentrée, ahh je vais faire attention merci !

Je me fais "pitcher" dans une salle de méditation en silence à 18h00. Y fait super noir la dedans et je n'y vois que des corps enrobés dans des châles assis là sans bouger. Je m'installe ( comme si je savais comment ça marche !!) et j'essaie de faire le vide. Je rencontre plusieurs obstacles... Premièrement, mes jambes deviennent une fourmilière à chaque 10 min, ensuite chaque personne qui dégluti m'irrite au plus au point!! Puis y'a parfois des odeurs corporelles suspectes qui me déconcentrent. Je peux vous dire que le 45 min à été long en titi. En sortant de de là je fini par me demander la question inévitable : cossé chu v'nue faire icitte!!

Et c'est pas fini, je sors de la salle et y'a une Puja dans un des petits temples adjacents. Une Puja c'est le terme employé pour désigner une célébration afin de faire une prière et des offrande pour une divinité. En gros on peut comparer cela à une messe. Je vais donc voir et le prêtre me fait des signes alors je m'avance et il me donne le plateau avec la flamme que je dois faire bouger en cercle dans les airs. On dirais que je suis toujours mal à l'aise car je comprend rien de ce que signifient mes actions. Je veux quand même respecter leurs rituels.

Je rendre ensuite me reposer et dans le but de prendre une douche chaude. Il y a deux erreurs dans la phrase précédente. Premièrement la douche c'est plutôt un sceau qu'on rempli d'eau et ensuite avec un pichet on se balance de l'eau dessus. Secundo, on est supposé avoir de l'eau chaude mais ça l'air ça marche pas... C'est donc un échec total, c'est déjà ardu de se laver à l'eau froide mais quand faut en plus prendre la décision de se lancer de l'eau glacée sois même, ça décuple la difficulté... J'ai été dire que l'eau chaude marchait pas et un Ti monsieur est venue avec ses outils puis... Ça rien changé ihih ... 10 jours, ça semble tout à coup une éternité.

22 octobre 2012 - J8

L'élève disciplinée que je suis est au poste à 5h00 am pour les prières. Je m'installe en silence et tout à coup un des yogi se met à chanter les prières en sanskrit. Évidement j'y comprend rien. De plus, n'étant pas vraiment croyante et ne pratiquant pas plus l'hindouisme, je trouve cela un peu vide de sens. C'est très beau cependant, je me contente de me laisser porter par leurs voix.

Faut que je l'avoue, c'est vraiment comme dans le film/livre mange, prie, aime. Les chants qu'on comprend rien, la méditation qui fini par être une bonne excuse pour s'égarer dans ses pensées et les salles à manger avec nos plats de métal divisés par section, du riz pis des bines.

Moi m'a pensée la plus fréquente quand j'essaie de méditer? Je vois mon lit qui m'appel, même si le matelas est loin d'être confo.

Nous avons une classe pour comprendre les principes de base comme le pourquoi des cours, comment respirer et comment s'asseoir. Très intéressant cette classe, je comprend un peu mieux. En fait, le yoga pratiqué ici et les exercices de respirations sont toutes de préparation à la méditation. Le yoga à la base c'est ça. Rien à voir avec les classes de yoga auxquelles on se pointe une fois par semaine. Le prof comparait cela à prendre un cours de violon, aller en classe faire des exercices et écouter le prof mais jamais en jouer. Un autre conseil est aussi de lâcher la banane... Un peu trop long à expliquer...

Il faut aussi se trouver un mantra (mots que l'on répète au rythme des respirations durant la méditation). Le plus populaire est SO -- HAM. Ça veut dire : je suis cela ( et non: tellement jambon ihih! Ce que j'arrête pas de penser quand j'essaie ce mantra!). J'ai du en trouver un autre. Le mien est donc : Om Shanti Om. C'est pas un mantra populaire et je sais même pas exactement ce que ça veut dire mais c'est ce qui m'est venu en tête. Je crois que Om veut pas dire qqchose de précis mais c'est le son suprême, il représente tout ce qui est sacré jusqu'à la création. Om c'est aussi le son qu'on fait souvent au début des classes ou méditation, vous savez le bruits typique quand les gens sont installés en indien avec les mains sur les genoux en se touchant index et pouce... Bref). Shanti veut dire paix.

Vais-je avoir une illumination bientôt ? À suivre !!

Camping et mariage à l'indienne

18 octobre 2012 - J5

On part vers 14h00 avec le groupe des RDM et 3 autres voyageurs indépendants pour le Beach Camp. Ici les agences pour ce genre d'excursions sont très populaires, et avec raison. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut camper sur une plage au bord du Gange. L'emplacement est magnifique, on oublie un peu qu'on est en Inde. L'air himalayen est frais et les lieu bien aménagés, ils nous servent du thé chai massala et ensuite c'est le feux de camp. Un des voyageurs des RDM à apporté sa petite guitare donc on chante à la lueur du feu. On soupe puis c'est le moment que je redoutais, ils nous demandent de partager avec les autres notre expérience en Inde etc. Cela donne lieu à des témoignages touchants mais parfois interminable. Je n'ai finalement pas parlé car premièrement je n'en avait pas envie mais aussi car après 5 jours mes idées se bousculaient mais n'étaient pas claires encore. Pour terminer la soirée, il ont prévu une offrande de fleurs et chandelle qu'on dépose sur le fleuve afin de faire une prière. C'est superbe de voir les petites lumières qui s'éloignent ...

19 octobre 2012 - J6 (le grand jour!)

Le matin, il faut retourner à l'hôtel en rafting! Moi je ne pensais pas le faire à cause de mon épaule disloquante mais il y a un baby raft qu'ils appèlent donc je décide d'aller sur celui là. Mais le destin en à voulu autrement car mes lunettes ont brisées juste avant d'arriver au point de départ. Je suis donc partie bredouille. Maudites lunettes cheap !! Je l'ai ai collées avec de la crazy glue pour le moment ça l'air de tenir!

Le soir venu on change de village pour le mariage !

Un couple de jeunes québécois on décidés de se marier en Inde. Les parents du marié vont eux renouveler leurs vœux. Tout est planifié, une palissade est décorée au bord du Gange avec des fleurs, un groupe de femmes chantent des chants religieux de leur côté, un prêtre fera la célébration et le guide la traduction. Ils ont revêtu la tenue traditionnelle, sari rouge, bijoux et henné pour les femmes et tunique et coiffe pour les hommes.

Tout se passe très vite, ils appèlent plusieurs dieux et demandent au Gange d'être témoin de leur union. Je n'ai évidement pas tout compris mais disons que ça change des mariages québécois.

Et puis c'est le party ! Un Dj fait jouer les tubes indiens du moment. Les petites filles font leur Moves Bollywood et les ptits gars du genre de break dance! Intense! Ils me demandent tous d'aller danser alors j'arrête pas! Ensuite les hommes arrivent et chassent les mômes pour nous montrer de quoi ils sont capable ! Y'a fallut que je dise que j'étais mariée parce qu'il y en avait des insistants et je me suis fait prendre en photo sans relâche, là aussi j'ai dû mettre un stop !! En tout cas j'aurais jamais vécu une telle soirée si jacinthe et Alvaro n'avaient pas décidé de s'unir en Inde !

Beatlemania

17 octobre 2012 - J4

Aujourd'hui, je pars à la recherche de l'ancien Ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Rendu célèbre en 1968 lorsque les Beatles y firent une retraite. On dit qu'il y écrivirent une partie du white album. La marche semble longue et le chemin pas trop indiqué. Je rencontre mon ami André qui décide de faire le chemin avec moi. Après un bon 45 min. On arrive au bout de la route, il n'y a rien, de la végétation et la plage du Gange.

On se promène un peu au alentours et finalement un groupe de touriste semble sortir de nul part et nous montre le chemin. La porte est cadenassé et pour y entrer il faut payer un gros 1$. Le domaine du Ashram est envahi par la végétation et tout tombe en ruine. On essaie de comprendre à quoi servaient les bâtiments. Je vois de la couleur dans une des maison bétonnées. Une ancienne salle de lecture ou le gourou parlait au fidèles à été décorée par des artistes de façon illégale rendant hommage aux Beatles et au gourou. L'ambiance redonne vie au lieu et on ressent l'énergie du passé. Des paroles des chansons sont écrites sur les murs. Nous décidons de sortir le i pad et de mettre de la musique du white album. Au son de ma chanson préférée; while my guitar gently weeps, un moment magique...

Pittoresque Rishikesh

16 octobre 2012 - J3

Après seulement 2 jours à Delhi je change déjà de destination pour un endroit un brin plus paisible. Je prend le train mardi matin en direction de Haridwar car il n'y a pas de train direct.
Heureusement que quelqu'un m'a indiqué où j'étais assise car c'était plutôt le bordel la dedans !

4 heures de trajet durant lesquelles deux petites sacripantes de fillette (pour ne pas utiliser un autre terme...) me parlais en indu, me lançait des trucs, bref me tenaient occupée. Ils servent du thé, de l'eau et même un repas en train ici, sont pas cheap pour un billet à 8$.

J'arrive à Haridwar à l'heure prévue et je cherche mon guide du regard. Je vois plutôt un étendu de pèlerins assis ou couchés dans la gare. Haridwar est une ville sacrée et des pèlerins de partout viennent y prier. Cependant, beaucoup de ces gens n'ont pas les sous pour se payer un hôtel donc ils dorment dans la gare, attendant leur train. Disons que ça sentait un peu les plaines d'abraham à la st-jean ...

Je fini par trouver mon guide que j'avais en quelque sorte envoyé paître quelques minutes plus tôt pensant que c'était un rabatteur qui voulait m'embarquer.

Le groupe des RDM (routes du monde) a pris le même train et sera donc là en même temps que moi. On embarque en voiture car Rishikesh se trouve à 45 min. De route.

Mon hôtel est incroyable, en fait la chambre est basique, pas plus de clim que de scring dans les fenêtres mais qu'elle vue !! De mon balcon,
Je crois que j'ai le plus beau paysage possible, la carte postale de Rishikesh. On y voit le fameux pont suspendu de Laksman Julha qui traverse le Gange ainsi que le méga temple swarg Niwas avec ses 30 étages oranges.

Note: ne pas se promener avec quoi que ce soit de trop attrayant pour les singes sur le ponts car ils sont fûtés ces petits vlimeux et ont compris que c'est l'endroit parfait pour le pillage ...

En après-midi, on traverse le pont pour aller marcher jusqu'à une plage de sable blanc au bord du Gange. Un sadou y trempe ses dreads, une vache y boit, des gens s'y baigne. Il faut spécifier que dans ce coin de pays, l'eau du fleuve sacré n'est pas encore souillée car nous sommes près de sa source.

Au soleil couchant nous allons assister au Ganga Aarti, cérémonie hindou au bord du Gange. La foule se masse, et les chants se font entendre. Les gens de toutes les religions y sont invités. Les prières et la musique rendent hommage au fleuve sacré et des bougies sont offerte pour les dieux. Un spectacle coloré que transcendant.

Frénésie à Delhi

15 octobre 2012 - jour 2

En ce deuxième jour, je serai participante d'un jour à un voyage organisé avec le groupe des routes du monde. J'étais supposée avoir un guide privée aujourd'hui aussi mais les routes du monde avaient besoin de mon guide alors ils m'ont invités à me joindre à eux. Vous alez comprendre que j'en fut très gagnante car je n'aurait pas fait ce genre de trip seule !

Donc on embarque dans les auto-rickshaw, bolides qui servent de taxi, aussi appelés tuktuk. Se promener dans la ville à bord de ces véhicules est une expérience en soit! Prière de garder vos membres à l'intérieur du manège en tout temps, merci !

Arrêt au Raj Ghat, lieu où on peut se recueillir auprès d'une sépulture de marbre noir. C'est à cet endroit que Gandhi fut incinéré, l'endroit à donc été aménagé au milieu d'un grand espace vert.

Ensuite on change de moyen de transport pour plus basique, les Cyclo-rickshaws. Expérience encore plus effrayante qui nous mène dans le Old Delhi. La frénésie du quotidien indien est alors palpable bien qu'irréelle à mes yeux ! Les embouteillages et claxonnages abusifs, le grouillement d'une population colorée, les barbiers dans les rues, les filages électriques indemêlables, les vaches qui obstruent le chemin, la police qui tabasse un passant, la chaleur accablante, la poussiéreuse atmosphère, les enfants qui mendient, les sadous qui déambules...

Je sors de mon carrosse comme si j'avais survécu à une épreuve colossale. Mais le pire restait à venir, pour moi en tout cas... Le métro ...

On retourne vers l'hôtel par le moyen de transport le plus bondé qui existe. Ce fut un bref périple mais combien pénible pour ma part. Je fut vite écrasée entre une gang d'indiens quelque peu suintants qui me dévisagent et qui ne sentent pas le febreeze! Même que je me fais tâter une fesse un moment donné. Disons qu'à ce moment je ferme les yeux en me disant que c'est bientôt fini. Et hop, une vague de monde me pousse en dehors du métro, oufff!!

Ensuite, dîner avec la gang puis magasinage de foulards, y'en à pour tous les goûts.

Demain départ pour Rishikesh, changement d'atmosphère...

Delhi et les paparazzi

Delhi, ville ayant la réputation d'être le parfait exemple d'un chaos organisé.
12.8 millions d'habitants, tous ces gens se déplaçant en masse en toute directions. Et malgré l'anarchie du trafic, au bout du compte, tous se rendent à destination ...

J'ai été impressionnée qu'il n'y ait pas d'avantage d'accident ou de gens happés. Une règle à suivre, si tu entend un Klaxon, prend pour acquis qu'il te vise et tasse toi !

14 octobre 2012 - jour 1

Mon guide est donc venu me chercher avec "un peu" de retard. Nous sommes partis dans son bolide, j'étais peu bavarde, trop occupée à compter le nombre de collisions frontales évitées! ( note: c'est rendu que ça me stresse même pu de voir arriver un autre auto puis qu'elle freine à 2 pouce de la nôtre... Banal)

Premier arrêt le temple que je me rappel jamais du nom : Lakshmi Narayan. On enlève nos godassent et bienvenu aux verrues plantaires ( une autre phobie guérit par ce voyage, merci india!). Honnêtement, je n'ai pas trop apprécié les lieux car très vite j'ai été repéré comme l'étrange de la place et tous les enfants voulaient me demander; Hello what is you name ??
J'étais envahie et c'était rendu que même les parents me serraient la main et me prenaient en photo. Je me suis quasiment enfuie dehors !

Note: plupart des gens ne sont pas offusqués de se faire prendre en photo si on le demande,même qu'il voudront prendre ensuite une panoplie de photos avec vous. Je surprend toujours des gens en train de me prendre en photo ou ne me filmer ! Je ne pensais pas être si vite devenue une star!!

Ensuite, visite du Jantar Mantar, vestiges d'un observatoire scientifique construit par un maharaja en 1725. Puis le Gandhi Smriti, lieu ou fut assassiné Gandhi, transformé en musée.

Finalement, le tombeau de Humayun. Gigantesque structure au milieu d'un verdoyant jardin. De toutes mes visites aujourd'hui c'est la seule chose que j'ai trouvé vraiment impressionnante. Au soleil couchant, c'était superbe.

Arrivée à Delhi

Enfin je peux prendre quelques minutes pour travailler sur mon blog. Je suis arrivée à New Delhi Tel que prévu après un bon 14 hrs de vol vers 3h20 am le 14 octobre.
Tout allait pour le mieux, ayant eu la chance d'avoir été upgradée en classe affaire pour le vol Doha - Delhi !!

Cependant, une fois sortie de l'aéroport, mon guide n'était pas encore arrivé et je suis sortie dehors voir s'il y était.
Des Québécois qui étaient dans le même vol que moi m'ont dit plus tard avoir vu une pancarte avec mon nom mais à l'interieur. Le hic c'est qu'une fois sortie, on ne peu plus rentrer à nouveau et les gardes sont peu sympathiques ... J'ai fini par faire une entourloupette pour me faufiler et hop moi et Viky étions en route vers mon hôtel en pleine nuit.
Au début la route était belle, presque moderne et plus ça allait, plus c'était délabré!
Je me suis installée dans ma petite chambre plutôt basique puis ai tenté de dormir un peu sans succès.
À suivre; mes deux jours à Delhi.