17 février 2013 - J126 arrivée à Saigon
Une autre virée en autobus interminable. Le bus ayant brisé en chemin. Nous sommes arrivées un peu tard pour faire quoi que ce soit et le wi-fi ne semble pas mieux fonctionner à l'hostel. Donc escale dans un café, cafe glacé et internet planning. Puis visite d'un supermarché! Et souper. Soirée ciné au saigon backpackers.
18 fevrier 2013 -J127 Cu Chi tunnels et mojitos
Le fameux tour organisé au site des tunnels de Cu chi. Il n'est pas vraiment possible de le faire par soit même donc tous les touristes s'y dirigent autobus suivant autobus. Nous avons un guide très passionné par son sujet. Il nous dit qu'il nous donnera les deux côtés de la médaille. Je me dit " enfin je vais comprendre quelque chose à cette guerre...". Son discours est des plus confus et décousu. J'essaie de le suivre attentivement, rien à faire je comprend rien de ses singeries.
Même le vidéo explicatif du parc m'a laissé sans grande révélation. Il est certain que la visite est axée sur le sensationnalisme. Mettre en valeur l'intelligence des pièges élaborés pour attraper l'ennemie et la complexité des tunnels sous-terrains pour leur échapper. Toute sorte de trappes cachées sous les feuillage sont utilisées pour ensanglanter l'opposition ou tuer les chiens chercheurs. Les tunnels, creusés sous la terre, ont trois niveau de profondeur, on peut à peine y respirer et il faut y circuler en petits bonhomme dans l'obscurité.
Après une pause à manger un blé d'inde et écouter le doux son des AK-47 qui nous cassent les oreilles dans le champs de tire, nous pouvons essayer de survivre à la traversée d'un des dit tunnels. Faut que je vous avoue que pour moi, ces champs de tire en plein site historique de guerre me désole et soulèvent une contradiction que j'essaie toujours de comprendre. C'était la même chose à phnom penh, seul autre endroit en Asie où on peut tirer de la sorte . Visiter des sites où des milliers de gens se sont fait tuer, où les gens pour des raisons politiques ont utilisés différents moyens pour faire couler le sang. Moi en tout cas, ça me donne pas du tout le goût d'aller m'amuser à tirer des munitions dans un champs tel une rambo amateur. À la limite je trouve que c'est une insulte pour le respect envers tous ces morts. Il est clair que j'ai moins zéro intérêt en la matière mais tout de même.... Éclairez-moi si vous y voyez un sens autre que faire de l'argent avec des touriste non scrupuleux...
Pour en revenir aux tunnels. Je n'ai pas été bien brave. Nous descendons en file indienne dans l'ouverture en s'accroupissant. Ça va bien mais après un moment comme on est trop de petits soldat à se suivre, la ribambelle stop et je suis au prise à ne pas bouger dans le nouerre. Juste assez de temps pour que je réalise que je ne peux n'y avancer, n'y reculer, n'y me lever. Petite panique émergente! Donc quand le mouvement se remet en marche, je sors à la prochain sortie de lumière pour prendre l'air. Je suis pas faite pour la guerre ça l'air.
Nous revenons en ville ensuite. J'ai une mission et c'est d'aller trouver un magasin où je pourrais faire faire de nouvelles lunettes, les miennes allant tomber en ruines imminement. Nous prenons un taxi, la fille de l'hostel nous a bien dit de nous en tenir à deux compagnies. Malgré tout, les arnaqueurs étant futés, nous prenons en taxi croyant que c'est le bon et après deux minutes, le compteur montre une somme impossible, 100 000 dongs (5$ env.), whaaaat?? Je demande au chauffeur "what the fu&$'dm?" Bon en d'autres mots et il me dit "yess, têt holidays you know, more expensive". Eille le comique, le têt holiday c'est fini depuis hier alors profites en pas. Il nous demande si on veut changer de taxi et on répond que oui à l'unisson. On descend dans un romd point où on risque la mort à tout moment et on regarde le taxi s'éloigner. Non, ce n'était pas dans les deux choix de compagnies mais si semblable ahah, ils savent ce qu'ils font! On s'est fait avoir pis c'est vrai car en regardant la carte pour comprendre où on est, on voit vite qu'on a Fait un méchant détour. Constatant qu'on est perdu à l'autre bout de la ville, on prend un autre taxi, cette fois d'une compagnie fiable. Après 10 minutes il en coûte seulement 30 000vds (1,50$). Méga différence.
Puis ce ne fût pas très fructueux car j'ai fait du porte à porte dans les magasins de lunettes, personne ne parlait anglais donc bredouille, je suis repartie en marchant vers l'hostel. Arrêtant en chemin dans quelques pâtisseries pour humer l'odeur du pain frais et reluquer des gros muffins décadents.
Ce soir, dernier souper avec Alena avant de se séparer demain matin, nous avons trouvé un petit resto avec des mojitos pas cher pour célébrer avec d'autres filles de l'Hostel.
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