Good bye vietnam!

Humm comment décrire mon expérience au Vietnam? Un peu comme l'Inde, j'ai des sentiment divisés entre les gens hargneux et les gens les plus gentils, la mauvaise nourriture et la meilleur bouffe, les paysage décevant et les panorama incroyables. Une chose est sûre, je ne recommande à personne de voyager au Vietnam durant les fêtes de nouvelle année, quelle stupide erreur!


21 février 2013 - J130 musée et vol vers bangkok

Journée avec quelques buts à accomplir. 1: aller au musée de la guerre, 2: ne pas oublier la fête de mon padres, 3: écrire et envoyer mes cartes postales, 4: terminer les 200 pages de mon livre et le vendre, le tout en ne dépensant pas trop pour pouvoir me payer un taxi vers l'aéroport... Je suis présentement à l'aéroport et tous ces buts ont été accomplis à temps.

Le musée de la guerre, je me suis rendu à pieds après quelques commission, j'arrive juste à temps pour la pause dîner... Ils ferment de midi à 1h30. Bon alors, je m'en vais en suant ma vie vers un café climatisé afin de m'installer avec le wi-fi en attendant que ça ouvre. Ça tombe bien, j'ai besoin d'internet pour accomplir ma liste.

Ensuite, je retourne pour l'ouverture. Le musée est en fait plusieurs galerie avec surtout des photographies sur différents sujets reliés à la guerre. Les plus troublantes galeries sont celles qui font état des atrocités manoeuvrées par les américains puis celle qui est consacrée aux produits chimiques qui ont été répandus par avion un peu partout sur le pays. Les soldats américains ne font pas bonne figure dans ce musée et on ne voit qu'un seul côté de la médaille. Quoi qu'il en soit, ça donne froid dans le dos. Car cette guerre à été très médiatisé et étonnement les clichés ont été pris dans le vif de la tuerie et ils sont saisissant. De voir les soldats américains, sourire au lèvres, cigarette au bec, poser fièrement avec devant eux les cadavres massacrés de leur victimes, dure à croire... Ensuite, les pluies de produits chimique qui ont été répandues dans le but de décimer des gens mais en premier lieux dans l'optique de raser la végétation afin de pouvoir mieux repérer l'ennemie. L'agent orange à blessé plusieurs vietnamiens mais aussi induit des malformations à leurs progénitures, naissant avec des anomalies monstrueuses. Encore une fois, le tout est documenté en photos , infirmes, aveugles et problèmes cutanés exposés sur des murs peint orange. Il y a aussi des foetus tout tordus dans des bocal de formol, le musée des horreurs quoi. Malgré tout, et excluant le fait que je ne comprend pas plus cette guerre, je crois qu'il vaut le détour, afin d'y faire face et voir ce que le pays à enduré pour être ce qu'il est aujourd'hui.

Je m'arrête dans un parc en revenant pour lire mon livre, je le fini, je vais l'échanger contre un autre livre, je vais chercher mon bagage à l'hostel où les mêmes douche bags fument des clopes et ont joués au billard toute la journée et je prend le taxi vers l'aéroport.

Le delta du mekong; pour finir en beauté !

19 février 2013 - J128 Mekong Delta tour, ou encore se réconcilier avec le Vietnam

Ce matin, moi et Alena allons en des directions différentes. J'ai réservé un tour de vélo après d'ample recherches sur internet. Je voulais bouger un peu, je voulais faire cette portion de mon voyage différemment, ayant peur d'être déçue encore. J'ai du payer plus que le double des excursions en bus que les agences propose en ville. Mis je crois que ça en vaudra la peine.

Juste avant de partir, mes pauvres lunettes éclopées cassent une fois de plus et cette fois ce semble pour de bon, la pouasse totale, je leur avais demandé de tenir encore 3 semaines... Et puis finalement, mes talents de crazy-gloueuse ont encore sauvé ces barniques pourries.

Le Delta du Mekong, tout au sud du Vietnam, cette région est composé de toutes les embouchures qui convergent vers le fameux fleuve du Mékong parcourant l'Asie jusqu'en chine. On y trouve donc plusieurs îles et un réseau de marchés flottant.

Je serai cette fois dans un petit groupe. Il n'y a que moi, une fille et son père (Allemands) et le guide! Assez privé comme tour. Nous partons d'abord pour la région de Ving Lonh en van. Mais aussitôt arrivés à destination, on sort les vélos et au revoir la van. On commence par la visite d'une manufacture pour les touristes où ils fabriquent toute sorte de produits locaux. Les typiques bonbon à la noix de coco du Delta y sont représentés. C'est intéressant mais j'ai vu d'autre endroit comme cela au paravant. Ce qui est bien c'est que nous avons droit à une dégustation de tous les produits démontrés! Je me laisse tenter par les bonbon à la noix de coco et cacao. Ensuite, retour en vélo pour atteindre notre bateau. Nous voguons au travers du marché flottant de Cai Be qui semble plutôt tranquille et arrêtons sur une île pour notre première journée de vélo. Il est presque midi, et la chaleur est déjà assaillante. Si bien que je suis contente de ne pas faire beaucoup de vélo aujourd'hui car avec le soleil et 40 degrés sul coco, je le sens pas trop ! Heureusement, il y a de l'ombre.

On roule donc sur l'île sur une chaussé qui ressemble plus à un trottoir par son étroitesse. Et il faut la partager avec les motos, en plus d'avoir d'un côté une rigole avec de l'eau et de l'autre une barrière de cactus! Quelques bonnes raisons de pas tomber... C'est quand même agréable de circuler dans cet environnement différent et n'ayant rien à voir avec la ville. Puis retour au bateau, où un festin végétarien nous attend. De loin, la meilleur bouffe vietnamienne que j'ai mangé à ce jour, enfin! Et la famille du bateau est vraiment super sweet.

Nous avons un 4 heures de croisière avant d'atteindre l'île de notre homestay, je fais donc une looooongue sieste assise sur ma chaise de bambou.

Les proprios du bateau nous invitent à prendre le café et le thé. Oui, car j'ai appris que ici, on bois d'abord un café au lait condensé et ensuite, on poursuit tout de suite avec le thé vert! Nous aurons juste quelques minutes de vélo à faire pour arriver à notre homestay.

Les homestay sont de plus en plus populaires auprès des voyageurs, y voyant une occasion de sortir des sentiers battus et de mieux comprendre la vie des habitants. J'avais été déçue du homestay de la baie de Halong mais celui ci est tout à fait différent. La propriétaire nous attend avec un jus d'orange fraichement pressé et est ultra sympathique. Elle s'assoit avec nous et nous jase un peu avant de nous montrer nos chambres dans la maison. Il y a deux couples de français qui y sont hébergés aussi. Nous relaxons un peu et avons droit encore à un festin succulent pour souper. Après le souper, la dame nous dit de la suivre dans l'obscurité et elle nous amène dans la forêt où des milliers de mouches à feux illuminent les arbres en clignotant à l'unisson comme des lumière dans un arbre de Noël. Magnifique, je me sent comme une enfant dans cet émerveillement.


20 février 2013 - J129 encore plus de vélo et retour à Saigon

Aujourd'hui c'est vrai, on part tôt afin de pourvoir faire plus de kilomètres sans s'évanouir de chaleur. On parcours la petite île et nous arrêtons en chemin dans un maison pour une dégustation de fruits et du thé! Nous traversons un pont et nous allons un peu dans la ville, un 35km de vélo pour atteindre un autre bateau qui nous amènera sur une autre île pour dîner. Le bateau fait la navette et au retour, la van nous attends pour nous ramener à ho chi Minh city.

Donc en conclusion, cette excursion m'a coûté un peu plus cher mais desfois tu en a pour ton argent dans la vie. Le guide était super fin, très bon anglais et très intéressant dans ses explications. Un tour presque privé, et un bon équipement. Je suis vraiment contente de l'avoir fait car pour être honnête la cuisine du vietnam m'avait laissé sur ma faim et les gens sur mes gardes. Alors que durant ce tour c'était tout le contraire, l'amabilité des gens et la meilleur nourriture! Ça me laissera un meilleur souvenir!

Nous revenons à Saigon, j'ai beaucoup à faire alors je m'y met tout de suite, imprimer des document, répondre a des courriels, etc. Demain dernière journée et départ vers bangkok.

Frousse dans les tunnels de cu chi

Saigon ou de son plus récent nom Ho chi minh City est l'autre grosse ville à l'extrémité sud du Vietnam. J'ai trouvé cette ville bien plus invitante pour les touriste que Hanoi. Le traffic est moins intense car les routes plus larges.


17 février 2013 - J126 arrivée à Saigon

Une autre virée en autobus interminable. Le bus ayant brisé en chemin. Nous sommes arrivées un peu tard pour faire quoi que ce soit et le wi-fi ne semble pas mieux fonctionner à l'hostel. Donc escale dans un café, cafe glacé et internet planning. Puis visite d'un supermarché! Et souper. Soirée ciné au saigon backpackers.


18 fevrier 2013 -J127 Cu Chi tunnels et mojitos

Le fameux tour organisé au site des tunnels de Cu chi. Il n'est pas vraiment possible de le faire par soit même donc tous les touristes s'y dirigent autobus suivant autobus. Nous avons un guide très passionné par son sujet. Il nous dit qu'il nous donnera les deux côtés de la médaille. Je me dit " enfin je vais comprendre quelque chose à cette guerre...". Son discours est des plus confus et décousu. J'essaie de le suivre attentivement, rien à faire je comprend rien de ses singeries.

Même le vidéo explicatif du parc m'a laissé sans grande révélation. Il est certain que la visite est axée sur le sensationnalisme. Mettre en valeur l'intelligence des pièges élaborés pour attraper l'ennemie et la complexité des tunnels sous-terrains pour leur échapper. Toute sorte de trappes cachées sous les feuillage sont utilisées pour ensanglanter l'opposition ou tuer les chiens chercheurs. Les tunnels, creusés sous la terre, ont trois niveau de profondeur, on peut à peine y respirer et il faut y circuler en petits bonhomme dans l'obscurité.

Après une pause à manger un blé d'inde et écouter le doux son des AK-47 qui nous cassent les oreilles dans le champs de tire, nous pouvons essayer de survivre à la traversée d'un des dit tunnels. Faut que je vous avoue que pour moi, ces champs de tire en plein site historique de guerre me désole et soulèvent une contradiction que j'essaie toujours de comprendre. C'était la même chose à phnom penh, seul autre endroit en Asie où on peut tirer de la sorte . Visiter des sites où des milliers de gens se sont fait tuer, où les gens pour des raisons politiques ont utilisés différents moyens pour faire couler le sang. Moi en tout cas, ça me donne pas du tout le goût d'aller m'amuser à tirer des munitions dans un champs tel une rambo amateur. À la limite je trouve que c'est une insulte pour le respect envers tous ces morts. Il est clair que j'ai moins zéro intérêt en la matière mais tout de même.... Éclairez-moi si vous y voyez un sens autre que faire de l'argent avec des touriste non scrupuleux...

Pour en revenir aux tunnels. Je n'ai pas été bien brave. Nous descendons en file indienne dans l'ouverture en s'accroupissant. Ça va bien mais après un moment comme on est trop de petits soldat à se suivre, la ribambelle stop et je suis au prise à ne pas bouger dans le nouerre. Juste assez de temps pour que je réalise que je ne peux n'y avancer, n'y reculer, n'y me lever. Petite panique émergente! Donc quand le mouvement se remet en marche, je sors à la prochain sortie de lumière pour prendre l'air. Je suis pas faite pour la guerre ça l'air.

Nous revenons en ville ensuite. J'ai une mission et c'est d'aller trouver un magasin où je pourrais faire faire de nouvelles lunettes, les miennes allant tomber en ruines imminement. Nous prenons un taxi, la fille de l'hostel nous a bien dit de nous en tenir à deux compagnies. Malgré tout, les arnaqueurs étant futés, nous prenons en taxi croyant que c'est le bon et après deux minutes, le compteur montre une somme impossible, 100 000 dongs (5$ env.), whaaaat?? Je demande au chauffeur "what the fu&$'dm?" Bon en d'autres mots et il me dit "yess, têt holidays you know, more expensive". Eille le comique, le têt holiday c'est fini depuis hier alors profites en pas. Il nous demande si on veut changer de taxi et on répond que oui à l'unisson. On descend dans un romd point où on risque la mort à tout moment et on regarde le taxi s'éloigner. Non, ce n'était pas dans les deux choix de compagnies mais si semblable ahah, ils savent ce qu'ils font! On s'est fait avoir pis c'est vrai car en regardant la carte pour comprendre où on est, on voit vite qu'on a Fait un méchant détour. Constatant qu'on est perdu à l'autre bout de la ville, on prend un autre taxi, cette fois d'une compagnie fiable. Après 10 minutes il en coûte seulement 30 000vds (1,50$). Méga différence.

Puis ce ne fût pas très fructueux car j'ai fait du porte à porte dans les magasins de lunettes, personne ne parlait anglais donc bredouille, je suis repartie en marchant vers l'hostel. Arrêtant en chemin dans quelques pâtisseries pour humer l'odeur du pain frais et reluquer des gros muffins décadents.

Ce soir, dernier souper avec Alena avant de se séparer demain matin, nous avons trouvé un petit resto avec des mojitos pas cher pour célébrer avec d'autres filles de l'Hostel.

Mui ne; chambre à louer et seafood murder

14 février 2013 - J123 saint-Valentin dans une chambre d'hôtel minable!

Un bus matinal bondé de chinois et nous, vers mui ne. La capitale du kite surf. Nous savons que ce ne sera pas une partie de plaisir car nous avons rien réservé et tout est plein en ce moment. Nous arrivons donc à la plage en plein midi,il fait un bon 35degrés et notre mission consiste à faire du porte à porte sur la rue pour trouver une chambre. Pour se faire, on trouve un gentil monsieur dans une agence qui nous permet de laisser nos sacs et nous pouvons louer des vélo car cette rue est infinie.

Nous avons d'abord quelques déceptions. Full, full, full! Les seuls endroits avec place coûtent 80-100$ la nuit ouff. J'avais tenté de réserver un bungalow par internet, la fille me dit d'abord oui, oui mais seulement demain, bon on peut réserver cela et voir ce qu'on fait ce soir, peut être coucher sur la plage? Dans mon courriel elle m'avait dit 28$ la nuit pour deux mais elle dit 60$ maintenant. Je fini par lui montrer le courriel, elle fait comme si elle comprenait pas! Bon ben on va continuer nos recherches, 60$ pfff!

Après 1 heure, on trouve une chambre, assez basique avec le pire matelas ever. 20$ par nuit pour ça... Mais bon faut que je me décide maintenant car y'a d'autres gens qui la veulent alors, oui!

Ensuite on croise dorothea et daniella en allant chercher nos bagages, elle doivent aussi accomplir la tâche de trouver un toit pour la nuit. On se verra donc pour souper. Nous allons faire un tour dans la ville en vélo à la recherche d'un endroit où "chiller" au bord de la plage mais il n'y a pas vraiment de plage, seulement des resorts à perte de vue. On s'arrête dans le beach club sankara et on peut enfin s'asseoir devant l'océan, mais en plus on assiste à un spectacle de dizaines de kites surfer à l'oeuvre. Beau paysage. Les vagues sont assez grosses donc pour se baigner c'est pas l'idéal.

Pour souper, nous allons dans un des nombreux resto de fruits de mer au bord de l'eau. Il y règne une atmosphère désorganisée et locale.

Note: Resto bbq de fruits de mer

Donc comme je disais, des centaines de resto sur la rue principale face à la mer qui offrent des fruits de mer. Le concept est le suivant. De gros bassin avec poissons, langoustines, crabes, grenouilles et même tortues... Ce qui me fait frémir un peu c'est que tu choisis ta proie facile et il s'adonnent à son meurtre directement sur la place publique... Un gros poisson? Pas de problème on le pogne par la queue et "smashhh" la tête sur le bord du bassin en béton! Tu choisis ta tortue, elle cri de tout les côté et hop dans le chaudron. Un serpent? Okidou, on te l'amène à la table, tranche la tête, vide le sang dans un verre avec de la vodka, cul sec ce mélange douteux, on te donne le coeur à manger live cru et hop on le cuit. Bref vous voyez le concept... Il y aussi des crocodiles embrochés qui tournoient au dessus de la braise, leur chair orangée au vif. J'ai eu bien du mal à manger en ces lieux, ça beau être des poisson, je n'y suis pas insensible et que dire de la pauvre tortue ébouillantée... Je m'en suis tenue au légumes...


15 février 2013 - J124 dunes et autre

Eh oui, on récidive avec un tour matinal, lever à 4h30 et départ en jeep pour les dunes de sables. Les fameuses dunes qui entourent la région de Mui Ne. D'abord une escapade pour le lever du soleil dans les dunes blanches, ensuite un arrêt dans les dunes rouges afin de glisser en crazy carpet! Puis un arrêt au village des pêcheurs, assez intéressant, les bateau colorés, les dames qui vendent les crustacés et poissons dans leurs petites bassines. Nous devions aller visiter le fairy stream mais à 9h am le chauffeur nous ramène à la ville. Il est vrai que nous avons perdu beaucoup de temps à "jouer" sur les dunes. Les autres groupes étaient tous partis avant nous. Le chauffeur ne nous donnait pas de temps limite alors...

Grande sieste en après-midi et en soirée, festin indien pour éviter les tueries live des resto au bord de mer.

Et on retrouve la gang d'allemand pour aller fêter un peu, danse au pogo bar en suite au dragon bar etc. Mon premier bucket ihih . Voyageant de bar en bar deux sur un vélo. Pratique mais pas évident à manoeuvrer. Mais j'aime autant mieux ça que les chauffeurs de moto-taxi qui conduisent avec leur bière à la main. "You, me, beer, motorbike ok?" No thank you, je vais passer mon tour!


16 février 2013 - J125 flâner sous les cocotiers

Après une deuxième matinée à déjeuner copieusement et doublement au "the bar" offrant les meilleurs déjeuner depuis longtemps, notre mission est de trouver un petit paradis et surtout une plage de sable pour y passer la journée. En fait, les vraies plages se font rares, il y a des descentes en béton à quelques endroits et plein de resort qui ne nous laisse pas passer. Mais dorothea et daniella ont trouvées un petit café où il y a une plage avec endroits ombragés (pas facile à trouver non plus). Nous y allons donc en vélo et ce n'est pas bien loin, nous trouvons le petit endroit utopique. Hamacs, cocotier, plage et café glacés, tout y est. Nous y restons jusqu'au coucher du soleil et puis, on décide de rester pour souper. Les gens qui y travaillent sont accueillant, il y a aussi une petite guesthouse, 3 chambres.

Da lat; Commencer par s'y rendre et easy rider dans les montagnes

12 février 2013 - J121 sleeping bus et arrivée Dalat.

J'ai fini par dormir dans ma couchette après deux épisode de walkin dead et 200 pages de livres. Puis à 4h am, confusion car nous arrivons à Nha trang deux heures à l'avance. Nous sommes supposées changer de bus pour un autre à 6h00 am alors j'essaie de demander au chauffeur quoi faire. Il m'indique en gesticulant de façon polie et courtoise (lire mon sarcasme ici...) que faut qu'on reste dans la bus. Ok monsieur si vous le dites! On arrête à la station de bus de Nha trang et puis ils nous font comprendre d'aller se coucher! Okidou, pas de problème avec ça moi. Je m'endors dans un sommeil profond si bien que quand Alena me réveil, je suis convaincue que nous sommes rendues à Dalat car je rêvais qu'on était en route. Elle me dit "y'est 6h moins 10, cossé qu'on fait ?" Tout le monde dors, le chauffeur, le guide et les deux filles qui s'en vont à Saigon. Je suis un peu déboussolée mais c'est à moi que reviens la tâche de réveiller le sympathique monsieur une fois de plus. Il sort donc de son sommeil en panique et un peu furieux, je lui pointe l'heure sur ma montre, il se lève d'un bon et va chercher qqn dans la station.

Il reviens en compagnie d'un autre mr. Il crie ho chi minh - saigon. Ah maudit, c'est pas pour nous, c'est pour les deux autres filles. J'essaie de trouver le papier que la madame m'a donné à notre départ, ah! Notre bus est à 7h am finalement. Bon... Vers 6h30 je continue de harceler le chauffeur pour savoir où on doit aller. La barrière de la langue se fait vraiment sentir ici. Tout ce qui nous dise c'est "ok, ok, its ok!" Euh non c'est pas ok bonhomme! On est deux filles parlant pas vietnamien délaissées dans un station de bus. Je ne lâche donc pas le morceau. Ici, quand on veut qqchose, il faut insister, et insister longtemps. Ça tombe bien, je suis des plus têtue, ça me sert ici. Car il sont pas trop préoccupés par les tites touristes disons. Si on ne les avait pas réveillés tout le monde aurait juste manquer son bus.

Donc finalement, un autre Mr. Qui parle pas anglais pentoute arrive avec une mini van. Nous sommes encore confuses et essayons de comprendre c'est quoi la gamique. Cette fois, y'a pas d'autre option, soit on suit le monsieur dans sa minivan même si on sait pas pentoute ce qui fait, soit on reste là comme des dindes. Donc on opte pour la première option étant un brin craintive. Dans ma tête je pratique des moves de kung fu si jamais il essait de nous kidnapper, bon enfin...). Il nous débarque alors à une autre station de bus! Bon on est pas plus avancées! La madame du comptoir parle anglais et nous donne un autre billet. On va ben finir par aboutir qqpart! Notre bus est maintenant à 7h30. On à même le temps de jeter un coup d'oeil à la plage de Nha trang que nous avons décidé d'esquiver.

J'ai un peu faim il y a un stand avec des baguettes. Je me dit une baguette c'est safe! Mais quand je vois le monsieur se moucher sans mouchoir asiatique style envoyant sa déjection sul trottoir, s'essuyer le nez vivement avec sa main et ensuite toucher à la moitié des baguettes avant d'en choisir une je me dit: bahhhh, j'ai pas si faim que ça moi là! Pas étonnant que j'ai pogné le rhume ici non plus...

Bon alors, à 7h20 un taxi vert vient nous chercher pour nous amener à une agence de voyage! S'tun pas pire rallye notre affaire ce matin. Et fiiiiiinalement, un bus, avec des couchettes, nous attend la bas. Oufffff, tout fini par s'arranger. C'est juste pas mon genre de faire confiance à tous les intermèdes qui se présentent.

Nous arrivons un 5 heures plus tard. Le paysage est superbe, je peux l'admirer car une envie de pisser me garde éveillée. Nous allons dans les montagnes, les vallons sont verdoyants. Et voila on peut se faire faire un t-shirt avec le slogan suivant : " We survive the 16 hours bus trip from hoi an to da lat " ...


Droppée à un hotel quelconque, nous marchons vers notre hôtel réservé. Mais une réservation parfois ne veut pas dire que ce sera plus facile. Le proprio qui parle français n'est pas là et les personnes de la réception de comprennent pas que nous avons réservé. De plus, il y a encore un monsieur qui me cri après car on se comprend pas. Épuisant après 16 heures de bus de devoir encore s'obstiner (nous apprendrons plus tard que le monsieur en question est un chauffeur de moto quelconque qui n'avait pas d'affaire là...). On fini par avoir notre chambre. 25$ la nuit, comparé à la chambre de luxe de hoi an a 30$ y'a une grosse marge. Mais habituellement c'est 15$ la nuit.... Foutu nouvel an!

Après un léger repos, l'achat de nos prochains billets de bus et un tour trouvé pour le lendemain, nous allons visiter la Crazy house. En fait c'est un hôtel aux structures bizarre et tortueuses rappelant l'architecture de Antoni Gaudi ou le décor de alice au pays des merveille. Il est assez ludique d'aller explorer et grimper dans les escaliers du bâtiment. On voit les chambres qui sont à louer, comme des petites cabanes dans un arbre. Interessant et amusant.


13 février 2013 - J122 bike ride with easy rider

Nous remettons cela avec un tour des environs de Da Lat avec les easy riders. Ce sont un groupe de motors qui proposent des tours de la campagne aux touristes. La liste des places à visiter est longue. Nous commençons par aller visiter une pagode. C'est bondé de monde, encore une fois car les touristes asiatiques affluent de tout les horizons, chinois et vietnamien se mêlent pour envahir les sites à visiter. Je ne suis pas trop à l'aise sur mon "bike" car habituellement il y a toujours un siège pour me retenir derrière ou qqchose en métal mais cette fois rien. Et, je glisse sur le siège. J'essaie d'expliquer au chauffeur et il dit " no problem, hold my shoulders" euh yess problem! Finalement, la devise qui prévaut ici est " insistez et vous recevrez!" Et je suis pas mal bonne en insistage donc le gars pas très content décide d'aller changer la moto. Je serai plus à l'aise et pourrai prendre des photo (si j'avais rechargé ma pile ce serait vrai ihih...). Nous visitons donc les plantations de légumes, les serres car à Da Lat il y à une importante production de fleurs, surtout ces temps-ci, un centre de méditation incroyablement surchargé de monde (comment y font pour méditer là?), un petit village de "minorités" et une vieille base militaire utilisée durant la guerre. On était supposé visiter plantation de thé et de café mais bon, ça l'air que un plant au bord de la route c'est ça qu'ils appèlent plantation! Heureusement que j'ai déjà vu ça... Y'avait plein d'autres stop sur la liste que nous n'avons pas fait car ce sont les vacances des fêtes et personne travail... Donc nous étions déçues car le tour était fini à 13h au lieu de 16h... Pour le même prix. Le tour de moto de Ninh Binh dont je n'ai pas de photo était plus spectaculaire. Sinon se promener dans les montagnes est toujours agréable!

Nous avons fini par manger notre pizza tant convoitée ayant trouvé un resto qui fait de la vrai pizza. La quête d'une bonne pizza est enfin terminée! Puis en soirée le meilleur café glacé au windmills, wow! J'en ai pas dormi de la nuit ihih.

Chuc mung nam moi à Hoi an !

9 février 2013 - J118 my son, playa et chuc mung nam moi!

Ce matin le réveil sonne à 4h30. Ben oui deux folles qui veulent aller au site des ruines de My son pour le lever du soleil. C'est un site très prisé des voyageur donc nous voulons aller y jeter un coup d'oeil. Alors nous partons et on a droit à un ptit dej en chemin. Il fait noir, nous sommes beaucoup à avoir les yeux petits dans le mini van. Je dors un peu sur le trajet qui prendra une heure de hoi an.

Nous arrivons sur place, ce sont des ruines hindou qui ont aussi été restaurées car bombardées durant la guerre. Le site abrite quelques temples, librairie et salle de méditation. Il se trouve dans la forêt et les lieux sont paisibles et intéressants. Le guide est très énergiques ce qui rend le tout plus captivant. Sinon comparé aux ruines de angkor wat ça n'a rien d'extraordinaire. Nous explorons un peu puis nous repartons ensuite vers hoi an mais cette fois-ci nous embarquons sur un bateau pour le chemin du retour. Un moteur très bruyant et une vue moyenne disons! O aurait dû s'en tenir à la van ihih.

En pm nous allons à la plage, c'est à quelques minutes en vélo de l'hôtel. La plage est belle, rien d'incroyable mais de grosses vagues qui décoiffent. On doit manger pour s'installer sous le parasol, ça tombe bien, nous n'avons pas encore pris le lunch. On reste une bonne partie de l'après-midi. On revient à l'hôtel pour profiter de la piscine puis on se prépare à fêter le nouvel an. Ce sera bien une première, fêter le nouvel an deux fois dans la même année!

Nous allons rejoindre les deux allemandes de halong bay au centre-ville. Le centre-ville est plutôt une rue touriste autour de la rivière. C'est très jolie et chaleureux, ce qui attire plus d'un touriste vers cette destination. Pour le nouvel an, il règne une effervescence palpable. Les habitant nous disent bonjour, nous invitent même à se joindre à eux. Ils ont décorés la ville avec des lanternes et autres ornements. Finalement, je me retrouve avec 5 allemands à prendre un verre. Nous festoyons un peu et je vois le couple de québécois de ce matin, je réussis à les convaincre de rester, il y aura des feux d'artifice plus tard. Juste avant minuit, on se poste pour l'explosion pyrotechnique et en plus de voir ces belles couleurs, un torrent de pluie nous tombe sur la tête au même moment, pour commencer l'année 2013 vietnamienne. Nous avons du revenir à la pluie à notre hotel, détrempées et hâte de se coucher!


10 fevrier 2013 - J119 hangover part 1

Lendemain de veille pas facile, je sais pas ce qui mettent dans leur whisky mais c'est pas de la qualité je crois car moi et Alena on a bu deux whisky et coke et nius voila sul carreau. Nous allons manger au buffet pour se remettre sur pieds. Ensuite, la flemme nous pogne et on fera pas grand chose de la journée. Les films en rafale sur HBO n'aident pas à se motiver faut dire. Je vais un peu à la piscine mais il fait pluvieux et venteux. Le soir venu, je prend un bicike et je vais faire un tour en ville seule, Alena voulant rester couchée. Il y du monde en ville, des spectacles au bord de la rivière, des lanternes chinoises illuminée. Je fini par trouver un pti resto pas trop cher et je mange pour faire changement un potage de citrouille et des won ton frit avec macédoine de legumes.

Je reviens ensuite vers la chambre d'hôtel, continuer ma journée de fainéantise.


11 fevrier 2013 - J120 velo countryside, playa et sleeping bus

Fini le lazzytude. Nous allons faire un tour de vélo dans la ville mais aussi dans les petits villages environnants. Quelques heures. Nous atteignons une autre plage, elle est plus achalandé. On essaie de contourner les parking payant pour vélo mais un gardien nous intercepte avec la politesse légendaire des vietnamiens "you!" Qui me dit en me pointant le visage. C'est pas mal tout ce qui sait dire, il lâche cette altercation avec une telle hargne que je m'empresse de le pointer en disant "you toi même!". Bon on a continuer à s'obstiner avec ce vocabulaire élaboré quelques secondes et il a gagner lorsqu'il m'a montré l'affiche indiquant qu'on pouvait pas mettre nos velo ici. C'est que 99% du temps, il veulent juste se faire de l'argent alors qu'on peut mettre les vélo où on veut et 99% du temps, je les ignore jusqu'à ce qui s'en aille. Finalement notre autre plage était plus belle alors on repart vers cette dernière. Il faut manger quelque chose pour avoir une chaise. On se prend une grosse salade de fruit à 50 000 dongs (2,50$). Je me dit, ça vaut plus que 2 drinks à 1$ chacun alors la madame sera contente. Ben non, la madame n'était pas contente dutout. Elle ne voulait pas nous laisser partir sans que l'on paye un 30 000 supplémentaire pour les chaises. J'essaie de lui expliquer mais elle ne parle pas anglais non plus. Elle est vite fâchée nouerre comme qu'on dit! Oui je suis pas en train de redorer la réputation des touristes moi là.

Je peux comprendre que ça doit être fâchant en maudit quand tu peux pas communiquer et que tu veux avancer ton point. Mais y'a jamais de logique. Deux filles ont rien commander dutout à côté de nous et elle a rien fait car pas capable de leur faire comprendre. De notre côté on paye de la bouffe, on reste une heure et on se fait engueuler.

On rentre pas trop tard car à 18h00 le bus de nuit nous attend, un bon 16 heures de bus dans des couchettes... Je vais enfin voir ce que c'est, je ne sais pas si j'ai hâte cependant!